Alors que Hollow Knight 2 se fait attendre, le studio espagnol The Game Kitchen revient sur le devant de la scène avec la suite du très intéressant Blasphemous ! Le metroidvania en pixelart et aux aspects hardcore darksoulesques arrive-t-il à gommer les défauts du premier opus pour réussir à contenter les fans du genre ? Verdict dans notre test, les amis !
Au début de votre aventure, vous avez le choix entre trois armes qui influence votre expérience de jeu ! Le fléau enflammé qui n’a pas de parade, le duo de rapières rapides qui peuvent être chargée en électricité et qui parent et enfin le gros sabre, l’arme équilibrée qui se voit améliorée avec une jauge ! Ces armes ont leur compétence particulières qui permettent d’ouvrir des chemins dans les niveaux. On devra donc d’abord en choisir une pour ensuite récupérer les deux autres au fil de votre aventure !
Clairement inspiré de Metroidvania, le gameplay s’avère très nerveux et exige énormement de précision, car c’est le genre de jeu qui ne donne absolument aucune chance ! Les premières heures sont assez pénibles d’ailleurs, on vous propose 3 boss à affronter sur une map où il est très facile de se perdre, malgré le fait que l’on puisse ajouter des notes sur la carte, une des grandes nouveautés du titre ! Le level design est très labyrinthique, et on devra faire enormément d’allers-retours les premières heures avant d’acquérir les trois armes. Le jeu est très exigeant, sans pour autant être aussi difficile que Hollow Knight, on peut ainsi s’en sortir avec un peu plus d’aisance durant la petite trentaine d’heures de jeu si vous souhaitez obtenir le 100% de la trame principale, mais aussi des nombreux secrets et quêtes secondaites mystérieuses !
Le scénario tourne autour de la religion catholique, remaniée et très glauque, le jeu propose un lore profond dans le prolongement du premier opus et on sent clairement que Blasphemous 2 a encore des secrets à révéler dans des prochains DLC ! J’ai personnelement pensé à Bayonetta et Elden Ring pour certains aspects, c’est assez compliqué et on peut se perdre facilement dans ce lore, il faudra donc s’accrocher un minimum à l’histoire malgré des cut-scenes stylées et une narration captivante.
La direction artistique est tout simplement sublime. Aussi bien durant les cinématiques, reposant sur des plans animés où les dessins sont grandioses et inspirés avec beaucoup de goût. Il faut avouer que que ça claque et le jeu est clairement un de ces exemples ou le style pixelart est maîtrisé et propose quelque chose de propre et léché visuellement. Cette direction artistique nous plonge dans la noirceur et le chaos grandiloquant avec une touche gothique dans le style des édifices et des lieux qu’on arpente ! Le character design est aux petits oignons, surtout les boss qui sont tout simplement magnifiques, aussi bien en termes de design que dans leurs animations. Rien à
redire, Blasphemous 2 flâte la rétine à chaque plan et le tout dans une fluidité irreprochable sur toutes les plateformes !
Les doublages des cinématiques sont en espagnol et procure au titre encore plus de saveur et une personnalité à part ! Ingame par contre, les doublages sont en anglais et le tout sous-titré en français ! On croit franchement que ces différences de doublaes espagnols / anglais sont des erreurs liées au fait que nous avons reçu le jeu en avance pour notre test. On notera toutefois que le doublage espagnol vaut vraiment le détour, en sachant que l’équipe de développement du jeu est espagnole, on sent que c’est un peu mieux interprété et à l’image de ce que le studio aurait voulu. Les musiques, elles, rentrent clairement dans le top des meilleurs bande sons de cette année dans la catégorie des jeux indépendants ! Les compositions collent à merveille à l’univers du jeu, à mi chemin entre néo classique et thèmes à la Castlevania, c’est une réussite totale et un vrai régal pour les oreilles !
