Articles

[AVIS] Atelier Yumia : L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre Rêvée – Le Test !

La série Atelier s’est solidement établie comme un pilier du paysage JRPG, captivant les joueurs avec son mélange unique d’artisanat alchimique, d’exploration méticuleuse et de liens profonds tissés entre ses personnages attachants. Depuis ses débuts, chaque nouvel opus est attendu avec une ferveur palpable par une communauté de fans dévoués, désireux de découvrir les nouvelles histoires et les mécanismes de jeu innovants que Gust, le studio de développement, a à offrir. Atelier Yumia: L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre Rêvée marque une étape particulièrement significative dans la longue et riche histoire de cette franchise bien-aimée.

Non seulement il s’agit du vingt-sixième titre principal de la série, un jalon impressionnant en soi, mais il inaugure également une nouvelle direction créative pour l’avenir de la franchise. L’attente autour de la sortie de Atelier Yumia était particulièrement intense, alimentée en grande partie par le succès retentissant de la précédente trilogie Atelier Ryza. Cette dernière a non seulement conquis le cœur des fans de longue date, mais a également réussi à attirer une toute nouvelle vague de joueurs dans l’univers enchanteur de l’alchimie, grâce à ses personnages attachants, son gameplay accessible et ses graphismes visuellement attrayants. Dans ce contexte d’attentes élevées et de renouveau potentiel, le jeu arrive-t-il à tenir ses promesses ? Verdict dans notre test, les amis !

L’univers narratif de L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre Rêvée nous transporte sur le continent d’Aladiss, un lieu chargé d’histoire et de mystère où l’alchimie, autrefois une force motrice de progrès et de prospérité, est désormais reléguée au rang de tabou, voire considérée comme une pratique maléfique. Cette perception négative découle directement d’un événement cataclysmique soudain et dévastateur qui, des siècles auparavant, a anéanti le puissant Empire Aladissien. Cet empire avait connu un essor remarquable grâce à la maîtrise de l’alchimie, mais sa chute spectaculaire a laissé des cicatrices profondes sur le continent et dans la mémoire collective de ses habitants. Au centre de ce récit complexe et intrigant se trouve Yumia Liessfeldt, une jeune alchimiste de vingt et un ans au caractère bien trempé et à la détermination sans faille. Son propre passé est étroitement lié à l’alchimie, puisqu’elle a perdu sa mère dans un tragique accident survenu trois ans auparavant.

C’est à la suite de cet événement douloureux que Yumia a découvert son propre héritage alchimique, un secret que sa mère avait gardé. Animée par une soif de vérité et une conviction profonde que la clé pour comprendre la chute de l’empire et la véritable nature de l’alchimie réside dans les ruines dispersées à travers le continent, Yumia décide de rejoindre l’équipe de recherche d’Aladiss. Elle entreprend ce voyage périlleux malgré le climat de suspicion et de peur qui entoure l’alchimie à cette époque. Le thème central de la mémoire est omniprésent dans le récit d’Atelier Yumia. Yumia et ses compagnons de voyage sont constamment confrontés à leur propre passé, à leurs souvenirs les plus précieux comme à leurs regrets les plus amers. Ces souvenirs, qu’ils soient synonymes de succès ou marqués par des échecs, servent de catalyseurs pour leur croissance personnelle et de nourriture pour l’avenir, les aidant à forger leur identité et à tracer leur chemin.

Le jeu adopte un ton narratif plus sombre et plus sérieux que certains des précédents titres de la série Atelier, qui étaient souvent caractérisés par une atmosphère plus légère et insouciante (même si ce ton plus léger est toujours de la partie avec ses personnages en couleurs, comme Isla ou Flammi). Atelier Yumia met davantage l’accent sur le récit et suit un parcours d’héroïne plus traditionnel, où Yumia se bat pour prouver que l’alchimie n’est pas intrinsèquement mauvaise et qu’elle peut être une force positive pour le monde.

Au cours de son aventure, Yumia sera accompagnée d’un groupe de personnages principaux hauts en couleur, chacun avec ses propres motivations et son propre passé. Viktor von Duerer, le superviseur de Yumia, est un membre influent de la famille Duerer et de l’Ordre d’Eustella. Doté d’un fort sens de la justice et d’une personnalité honnête, il peut parfois se montrer inflexible. Sa propre famille a été ruinée par une catastrophe de mana, ce qui l’a poussé à rejoindre l’enquête. Sa jeune sœur, Isla von Duerer, est une jeune femme brillante, énergique et élégante, également membre de l’équipe de recherche. Elle se montre attentionnée et apporte un soutien constant à son frère. Rutger Arendt est un aventurier expérimenté, attiré par les objets de valeur. Orphelin, il a survécu en acceptant divers travaux, parfois peu recommandables. Indépendant et fidèle à sa propre esthétique, il apporte une perspective unique au groupe. Nina Friede, une autre membre de l’équipe de recherche, dégage une aura mystérieuse. Toujours détendue en apparence, ses pensées sont parfois obscures. Son expérience de mercenaire lui permet de mener des enquêtes en solitaire. Lenja est la seule demi-humaine Welleks de l’équipe. Possédant des capacités physiques impressionnantes et une affinité naturelle pour le mana, elle se montre timide, manque de confiance en elle et s’excuse fréquemment. Les Welleks sont nombreux à Aladiss et ont joué un rôle important dans son développement. Enfin, Flammi est un « dispositif d’assistance à l’étude indépendant super-haut de gamme » autoproclamé que Yumia transporte avec elle. Ayant appartenu à sa mère, il a tendance à être trop sûr de lui.

Au fil de l’histoire, ces personnages s’ouvriront progressivement sur leurs luttes passées et évolueront, révélant les raisons profondes qui les ont poussés à rejoindre l’équipe de recherche, formant ainsi une dynamique de groupe intéressante et attachante. Contrairement à de nombreux autres protagonistes de la série Atelier, Yumia ne connaît pas ses compagnons au début de l’aventure, ce qui crée une dynamique relationnelle unique et offre de nouvelles opportunités narratives.

Atelier Yumia: L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre Rêvée opère une transformation significative dans la structure de gameplay traditionnellement plus linéaire de la série Atelier en adoptant un vaste monde ouvert, s’étendant sans temps de chargement apparent sur l’ensemble du continent d’Aladiss. Ce continent est divisé en quatre régions distinctes, dont Ligneus est la première que les joueurs auront l’occasion d’explorer. Le monde se distingue par son échelle impressionnante, à la fois horizontale avec ses vastes étendues, et verticale avec ses imposantes collines et montagnes qui contrastent avec les chemins plus sinueux situés en contrebas. Yumia bénéficie d’une mobilité considérablement accrue par rapport aux protagonistes des précédents opus.

Grâce à ses talons hauts alimentés par le mana, elle est capable d’effectuer des doubles et même des triples sauts, lui permettant d’atteindre des plateformes élevées et de franchir des obstacles avec une agilité surprenante. De plus, elle peut grimper à certains murs, ouvrant ainsi de nouvelles voies d’exploration et des zones cachées. On notera aussi la possibilité de traverser un point à l’autre en tyrolienne, et aussi des déplacements rapides qu’on débloque au fur et à mesure et qu’on peut directement emprunter via la map dans le menu.  Pour faciliter les déplacements sur les terrains plus plats et les longues distances, Yumia acquiert une moto nommée Procella, qui lui permet de traverser rapidement les environnements. Le personnage a clairement un meilleur contrôle en comparaison aux autres jeux Atelier, offrant une maniabilité précise et réactive.

Une autre fonctionnalité intéressante est la capacité d’utiliser le bâton de Yumia comme un fusil. Cette fonction lui permet de collecter des ingrédients éloignés, perchés sur des murs ou dans des endroits difficiles d’accès, et également d’activer des points d’intérêt spécifiques disséminés dans le monde. Le fusil permet aussi d’assomer les ennemis avant d’aller à leur rencontre pour déclencher les combats et ainsi débuter la joute avec un petit avantage sur l’ennemi. Le jeu encourage vivement l’exploration en récompensant les joueurs avec de nouveaux objets et capacités après avoir complété des listes de défis spécifiques à chaque région. Ces récompenses sont souvent cruciales pour progresser davantage dans l’aventure, car elles peuvent débloquer de nouvelles zones ou offrir des avantages significatifs en combat ou en alchimie. Certaines zones du monde sont enveloppées de champs de mana qui nécessitent une certaine quantité d’énergie pour être traversées, ajoutant une dimension de gestion de ressources à l’exploration. Globalement l’exploration est très agréable, mais il y a parfois certains passages un peu plus compliqués où l’on peut facilement rester bloqué dans le décors.

Le jeu propose un système de combat en temps réel rapide et dynamique, qui s’appuie sur les bases du système d’action introduit dans Atelier Ryza, tout en y apportant des améliorations et des nouveautés. Les joueurs contrôlent directement un membre du groupe pendant les combats, tandis que les autres personnages agissent de manière autonome en fonction de leur rôle et de la stratégie définie. En appuyant sur un simple bouton, les joueurs peuvent passer instantanément d’attaques physiques à courte portée à des capacités magiques à longue portée, ce qui modifie les compétences équipées en conséquence et offre une plus grande flexibilité tactique. Les joueurs ont la possibilité d’utiliser des compétences spéciales liées aux boutons de la manette, d’esquiver les attaques ennemies avec précision, de se défendre pour réduire les dégâts, et de changer rapidement de membre de l’équipe en cours de combat pour s’adapter à la situation.

Une fonctionnalité permet de déclencher de puissantes attaques combinées lorsque les ennemis sont étourdis après avoir exploité leurs faiblesses de portée. Les faiblesses élémentaires jouent également un rôle crucial dans le déclenchement de ces actions combinées dévastatrices. Chaque personnage possède également une attaque spéciale unique et surpuissante, qui peut être utilisée pour infliger des dégâts considérables ou pour renverser le cours d’un combat difficile. En plus de leurs compétences innées, les joueurs peuvent équiper et utiliser jusqu’à quatre objets synthétisés en combat. Ces objets fonctionnent comme des compétences supplémentaires, chacun avec ses propres effets et un temps de recharge spécifique. Mais petit bémol, malgré le grand effort pour rendre le gameplay fouilli, technique et poussé, la difficulté globale du jeu est plutôt basse, il fait l’avouer. On se retrouve ainsi à marterler les boutons lors des combats. De plus, l’évolution de l’expérience au fur et à mesure que les personnages deviennent plus puissants peut rendre la plupart des combats triviaux et sans réel défi.

L’alchimie reste un pilier central de l’expérience  Atelier, et Yumia introduit un système qui se veut à la fois simplifié dans son approche initiale et profond dans ses possibilités de personnalisation. Les joueurs synthétisent de nouveaux objets en utilisant les matériaux collectés lors de l’exploration et en suivant des recettes. Un élément clé du système d’alchimie est la manipulation du « mana » qui réside dans les matériaux. Le système de « Résonance » permet aux joueurs d’insérer des matériaux dans un noyau d’alchimie, où leur « champ de résonance » interagit avec le mana pour améliorer la qualité et les attributs de l’objet en cours de création. La puissance finale d’un objet dépend directement de la qualité des matériaux utilisés et de la puissance du mana qu’ils contiennent. Des ingrédients de meilleure qualité augmentent considérablement le potentiel de puissance d’un objet synthétisé.

Pour faciliter l’exploration, le jeu propose une fonctionnalité qui permet de fabriquer des objets de base utiles tels que des bandages pour la guérison, des balles pour le bâton-fusil de Yumia et des outils d’exploration directement sur le terrain, sans avoir besoin de retourner à l’atelier. Les joueurs peuvent débloquer de nouvelles recettes et améliorer celles qu’ils possèdent déjà à l’atelier de Yumia en utilisant différents types de fioles de mémoire trouvées dans le monde. L’amélioration des recettes permet d’accroître les effets et la qualité des objets synthétisés. Pour les joueurs qui préfèrent une approche moins manuelle de l’alchimie, le jeu propose une fonctionnalité de synthèse automatique hautement personnalisable. Cette option permet d’automatiser le processus de création d’objets en fonction de préférences prédéfinies par le joueur, comme la priorité à la qualité de l’objet ou à ses effets spécifiques. Bien que le système d’alchimie reste un élément fondamental de l’expérience Atelier, cet aspect est déroutant en raison de la grande quantité d’informations présentées au joueur. Cependant, le jeu encourage vivement l’expérimentation et récompense le joueur qui prend le temps d’explorer les subtilités du système de synthèse pour découvrir de nouvelles combinaisons et créer des objets puissants.

La fonctionnalité de personnalisation de base permet aux joueurs de construire et de personnaliser divers établissements, y compris l’atelier de Yumia lui-même et des campements temporaires, dans des lieux spécifiques du monde ouvert. Les joueurs peuvent fabriquer et arranger une variété de meubles, des modules fonctionnels tels que des tables de synthèse et des stations de rappel de recettes, ainsi que des objets décoratifs comme des plantes et des peintures, leur offrant la possibilité de concevoir leur espace à leur guise. La construction utilise des matériaux différents de ceux utilisés pour la synthèse d’objets, souvent de qualité inférieure et plus facilement accessibles.

Augmenter le « niveau de confort » de la base en ajoutant des meubles et des décorations offre des bonus de gameplay intéressants. Par exemple, un niveau de confort élevé peut débloquer la possibilité de développer la base, de renforcer les capacités de Yumia et de ses amis, et même d’attirer des marchands qui ouvriront des boutiques dans votre base. Le système de construction de base s’inspire clairement du Serenitea Pot du populaire jeu « Genshin Impact », offrant aux joueurs une sorte de dimension de poche où ils peuvent librement placer des structures et des meubles. La personnalisation est intéressante, mais c’est un peu du déjà vu et au final ne rajoute pas énormément à l’expérience de jeu, mais fera plaisir aux amateurs de ce genre de features.

Le style artistique d’Atelier Yumia: L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre Rêvée est une fusion intéressante de visuels principalement réalistes avec une subtile touche de style anime, une approche qui semble bien s’accorder avec son récit qui traverse différents genres. Les designs des personnages et les illustrations principales ont été confiés à Benitama, un artiste spécialisé dans les illustrations de jeux de fantasy. Son travail se caractérise par un équilibre entre profondeur et esthétique « mignonne », avec des références subtiles à des peintures et des reliefs classiques. Pour Atelier Yumia, Benitama a opté pour un style basé sur le monochrome, conférant aux personnages une impression à la fois cool et élégante. Les designs des personnages sont également remarqués pour leur inspiration tirée des tendances mondiales, en particulier de l’esthétique K-pop, ce qui pourrait potentiellement attirer un public plus large. Le jeu utilise des palettes de couleurs saturées et vibrantes qui donnent vie aux environnements et aux personnages.

L’éclairage dynamique et expressif joue un rôle crucial dans la transmission de l’ambiance des différentes scènes, créant une atmosphère captivante sans jamais paraître stagnant ou répétitif. Les environnements du continent d’Aladiss offrent des vues majestueuses, avec une végétation luxuriante et des ciels impressionnants qui contribuent à créer un sentiment d’immersion profond. La variété des biomes et des points de repère oniriques est également notable, offrant une richesse visuelle qui encourage l’exploration. Un contraste intéressant est établi entre les vestiges des artefacts historiques de l’ancien Empire Aladissien et les structures envahies par la végétation de l’époque actuelle, soulignant le passage du temps et le mystère qui entoure la chute de l’empire.

En ce qui concerne les animations et les effets visuels, il faut avouer que c’est plutôt aguicheur, surtout les animations de fin de combat. Les écrans de montée de niveau, les écrans d’équipement et les séquences de combat sont animés de manière expressive, montrant les personnages prenant des poses dynamiques et effectuant des emotes qui ajoutent à la valeur de divertissement du jeu et mettent en valeur leurs personnalités uniques. Yumia possède une animation de montée de niveau unique où elle trébuche parfois et tombe, ajoutant une touche d’humour et de personnalité. Les effets visuels pendant le combat, y compris les effets élémentaires sur les attaques, et pendant la synthèse d’alchimie, qui implique des coupes de caméra dynamiques et des acrobaties visuelles, sont vibrants et bien réalisés. Le jeu présente des effets vifs et colorés, des antagonistes avec des designs originaux et marquants, des personnages expressifs dont les émotions sont bien retranscrites, et une cinématographie renforcée qui rend les scènes plus impactantes. En conclusion, il faut avouer que c’est beau et fluide, mais il faut aussi admettre que certaines textures sont datées et le jeu n’arrive clairement pas à la hauteur des triples A actuels.

 La bande originale du jeu, composée par les talentueux Akiyuki Tateyama, Kujira Yumemi et Kazuki Yanagawa, et un mélange magistral de thèmes lumineux et optimistes qui sont la marque de fabrique de la série Atelier avec des mélodies régionales distinctes, créant ainsi un paysage sonore à la fois relaxant et immersif qui s’adapte parfaitement aux ambiances et aux environnements variés du monde du jeu. Les thèmes de bataille entraînants ajoutent une dose d’excitation et de dynamisme aux affrontements, contribuant à l’immersion du joueur. Malheureusement, au fil des heures de jeu, la bande son s’essoufle un peu, manque un peu de peps et deviennent repetitives.

En ce qui concerne le doublage, « Atelier Yumia » propose uniquement un doublage en japonais. L’absence de doublage en anglais pourrait être un inconvénient pour certains joueurs qui préfèrent cette langue ou qui ont l’habitude de jouer aux JRPG avec des voix anglaises. Néanmoins, le doublage japonais est  de bonne qualité, avec des performances des acteurs qui donnent vie aux personnages de manière expressive et crédible. Parmi les acteurs de doublage qui ont prêté leur voix aux personnages principaux, on retrouve Wakana Kuramochi dans le rôle de Yumia, Makoto Furukawa dans celui de Viktor, Kaori Maeda dans celui d’Isla, Jun Fukuyama dans celui de Rutger, Mikako Komatsu dans celui de Nina, Yoshino Aoyama dans celui de Lenja et Kana Asumi dans celui de Flammi. Un casting de doubleurs de qualité qui contribue à l’immersion narrative et à l’attachement aux personnages.

Atelier Yumia: L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre Rêvée représente indéniablement une évolution significative pour la série Atelier. En adoptant une structure de monde ouvert et un système de combat en temps réel, le jeu s’éloigne des conventions plus linéaires de ses prédécesseurs tout en conservant les éléments fondamentaux qui ont fait le succès de la franchise, à savoir l’alchimie et les interactions entre des personnages attachants. Le jeu propose une boucle de gameplay engageante qui mélange harmonieusement l’exploration d’un vaste monde riche en secrets, la fabrication d’objets grâce à un système d’alchimie complexe et gratifiant, et des combats dynamiques et rapides qui mettent à l’épreuve les compétences du joueur. L’histoire, bien que plus sombre et sérieuse que certains opus précédents, parvient à captiver grâce à ses personnages charmants et bien développés, dont les interactions sont un véritable plaisir à suivre. Le monde d’Aladiss est magnifique et immersif, enrichi par une bande sonore fantastique qui s’adapte parfaitement à l’ambiance de chaque scène et de chaque zone explorée. La mobilité accrue de Yumia et la verticalité du monde ouvert encouragent l’exploration et la découverte, tandis que la mécanique de construction de base ajoute une dimension de personnalisation bienvenue.

Cependant, le jeu n’est pas exempt de défauts notables. La qualité graphique peut être inégale selon les plateformes, avec certaines zones et textures qui semblent datées ou de basse résolution. Le système de combat, bien qu’amusant, peut s’avérer trop facile au niveau de difficulté normal, se résumant parfois à du simple martelage de boutons. Niveau technique ce n’est pas parfait, notamment avec des problèmes de performances et des bugs occasionnels. Enfin, l’absence de doublage en anglais pourrait être un inconvénient pour certains joueurs. En tant que point de départ d’une nouvelle sous-série intitulée « Envisioned », « Atelier Yumia » tente avec ambition de faire évoluer la formule « Atelier » en intégrant des éléments de RPG modernes tels qu’un monde ouvert et la construction de base. Malgré ses quelques imperfections, le jeu parvient à offrir une expérience enrichissante et constitue un bon point de départ pour les nouveaux joueurs tout en proposant un épisode rafraîchissant pour les fans de longue date de la série. Il est clair que Gust a pris des risques en s’éloignant de la structure traditionnelle, et bien que le résultat ne soit pas parfait, il témoigne d’une volonté d’innover et de proposer quelque chose de nouveau dans l’univers d' »Atelier ».

Contactez nous !
Rejoignez nous
Twitter
You currently have access to a subset of X API V2 endpoints and limited v1.1 endpoints (e.g. media post, oauth) only. If you need access to this endpoint, you may need a different access level. You can learn more here: https://developer.x.com/en/portal/product