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The Elder Scrolls: Legends – La preview !

The Elder Scrolls: Legends est un jeu développé par Bethesda et est actuellement en bêta ouverte. Dans sa grande mansuétude, l’équipe de GameActu a décidé de vous donner un aperçu du titre. The Elder Scrolls: Legends est un jeu de cartes de la trempe d’Hearthstone, mais va-t-il parvenir à égaler notre titan en titre ?

Nanarre ?

The Elder Scrolls: Legends tente d’innover et met les petits plats dans les grands pour se démarquer dans le domaine des jeux de cartes. En effet, ici, vous disposez d’un mode campagne scénarisé. Avec Bethesda, on est habitué aux jolis scénarios et, encore une fois, on n’est pas déçu.

Premièrement, bien que les crédits du jeu ne soient pas encore accessibles, on reconnait la voix de Benoit Allemane, une des voix attitrées d’un acteur, plus ou moins connu… qui n’est autre que Morgan Freeman ! Un grand doubleur qui nous accompagne dans de nombreux jeux, animés et films comme Soul Reaver (il doublait Kain), Spyro, Dragon Age: Origins, Diablo 3 ou encore Mass Effect. Il double ici un des personnages principaux : Kellen. Les autres personnages profitent également d’un doublage d’une très bonne qualité.

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On pourrait se dire que l’on n’a pas grand-chose à attendre d’un scénario dans un jeu de carte, et pourtant… Bethesda sait raconter des histoires intéressantes ! Cependant, ce type de jeu se prête tout de même difficilement à l’exercice et la narration s’en trouve hachée et éclatée entre les différentes parties de cartes.

Ici, tout est prétexte au combat de cartes, censé simulé les vrais combats : des gardes qui nous attaquent, rencontre avec des loups ou encore bagarre générale dans un bar. Même si les parties s’enchainent assez rapidement, la narration souffre tout de même à cause de type de jeu qui l’accueille. Mais bon, elle reste tout de même d’une excellente qualité.

Pour l’instant, quelques bugs sont à noter comme le personnage de Kellen qui se met soudainement à nous parler en allemand. Mais ce petit défaut sera sans nul doute corrigé à la sortie officielle du jeu.

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Hearthstone 2.0 ?

Avant de commencer à jouer, il s’agira de choisir sa race, qui donnera certains avantages lors de la progression. Les Rougegardes permettent de remporter plus rapidement des cartes en rapport avec les armes, les Elfes des Bois, des cartes qui permettent de s’en prendre aux créatures diminuées, les Argoniens, des cartes qui s’utilisent lors des longues parties, et ainsi de suite. Pas de panique, il est possible de changer de race par après si elle ne convient pas.

La première partie est frappante de ressemblance avec Hearthstone, jeu dont The Elder Scrolls: Legends s’inspire allègrement. La manière de placer les cartes, la direction artistique du plateau de jeu, etc. beaucoup de choses nous rappellent le jeu de Blizzard. Cependant, les dessins sur les cartes sont du plus bel effet et rappellent un peu le style graphique des cartes Might and Magic, de quoi ravir les fans du genre !

On retrouve l’univers propre à la franchise pour notre plus grand bonheur. Cependant, il est parfois difficile de suivre l’histoire car elle s’adresse aux connaisseurs. La mythologie et les légendes de l’univers The Elder Scrolls sont certes bien respectés, mais au vu de leur complexité, le néophyte se demandera où il a bien pu tomber. En effet, il perd tout un pan de la narration « sous-jacente » qui n’est tout simplement pas narrée en tant que telle. Les personnages et les références renvoient à un univers bien défini dont il faut posséder une connaissance préalable pour pouvoir l’apprécier à sa juste valeur.

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On retrouve donc le système des points de santé qu’il s’agit d’amener à 0 pour vaincre son adversaire. Il faut poser des créatures sur le plateau de jeu en investissant des points de magie, l’équivalent des cristaux dans Hearthstone, que l’on gagne au fur et à mesure des tours.

La photo de notre avatar est entourée de 5 runes. En fait, quand on perd un certain nombre de points de santé, une des runes disparait et nous permet de tirer une carte immédiatement, avant notre tour. Si la carte tirée dispose de l’atout prophétie, elle peut être jouée immédiatement et gratuitement. Inutile de dire que cette mécanique est un retournement de situation potentiel.

On retrouve aussi les cartes qui peuvent attaquer dès qu’elles sont posées si elles disposent de l’atout charge ou encore les cartes qui disposent de l’atout garde et qui doivent être abattues avant de pouvoir attaquer le héros qui se cache derrière. Les joueurs de Hearthstone ne seront ainsi pas dépaysés.

Les decks disposent tous de deux attributs qui détermineront le type de cartes que l’on peut y ajouter : Force, Volonté, Agilité, Intelligence et Endurance. Si l’on dispose d’un deck Intelligence/Force, on peut y ajouter des cartes Force et des cartes Intelligence.

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Ce système ne sert pas qu’à classer les cartes. En effet, certaines mécaniques in-game en découlent directement. Certaines cartes disposent d’effets qui ne s’activent que quand la prochaine carte en haut du deck est du même attribut. Je m’explique : Imaginons qu’une créature a pour effet de détruire une créature adverse quand elle est jouée. Mais, petite subtilité, cet effet ne s’active que si la prochaine carte à être tirée est du type force. Sinon, pas d’effet, et la carte est simplement posée sur le plateau.

Une autre différence réside dans le système de rangées. En fait, sur le plateau de jeu, il y a plusieurs rangées où l’on peut poser nos créatures. Une créature de la rangée de gauche sera ainsi incapable d’attaquer une créature adverse qui se trouverait sur la rangée de droite. Certains effets profitent également de cette mécanique en provoquant par exemple des dégâts à toutes les cartes adverses posées sur une rangée bien spécifique.

Les deux rangées sont aussi très différentes en termes d’effet de pose. Sur la rangée ombre par exemple, les cartes posées sont inattaquables par les monstres ennemis pendant un tour car elles sont cachées, mais elles sont vulnérables aux sorts en tout genre. La rangée champ est, quant à elle, plus malléable et donne un avantage certain aux joueurs qui ont un nombre important de créatures placées sur celle-ci.

Concernant les modes, on reste dans le classique pour l’instant. Un mode arène permet d’affronter d’autres joueurs avec des decks générés lors des parties arène, pas besoin donc de s’embêter à se constituer un deck nous-même à la sueur de nos clics. Et il y a également un mode duel qui permet de faire des… duels.

 

The Elder Scrolls: Legends s’annonce donc assez sympathique. Il semble parvenir à se différencier de son prédécesseur, sans pour autant faire dans l’innovation totale. Au contraire, il semble que le bébé de  ̶B̶l̶i̶z̶z̶a̶r̶d̶  Bethesda ait tout pour plaire et soit un exemple à suivre. On attend avec impatience la sortie officielle du jeu afin de voir ce qu’il sera en mesure de proposer.

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