Hideo Kojima revient en force sur la scène vidéo-ludique avec un épisode très attendu de la saga Metal Gear : Metal Gear Solid 5 The Phantom Pain. La saga fait d’ailleurs son entrée sur nos consoles de nouvelle génération. Qu’en est-il de ce titre, signant la fin de la collaboration de longue date entre Hideo Kojima et Konami ? Le verdict sans plus attendre !
Metal Gear c’est avant tout une saga sur fond de conflits militaires, d’espionnage tactique saupoudré de science fiction, de l’high tech anachronique et de l’humour léger sans se noyer dans le grotesque. Ce dernier épisode ne déroge pas à la règle en délivrant un scénario profond pour un dénouement qui ne plaira pas forcement à tous le monde. Les évènements démarrent au réveil de Snake après pas moins de 9 années de coma suite aux dénouement de l’épisode précédent. Les néophytes se sentent déjà perdus en voyant arriver un background scénaristique digne de grands romans mais pas de panique : des cassettes audios dévoilées au compte goute retrace les éléments importants en y éclaircissant les intrigues de la saga, de quoi satisfaire aussi les fans purs et durs.
Le jeu peut s’avérer, en début d’aventure, assez compliqué dans le sens ou une multitude de tâches vienne se greffer à l’aventure comme par exemple la gestion de votre QG : la Mother Base. Celle-ci vous aidera à développer des outils, des armes technologiques et votre communication. Une aile réservée sera aussi présente et comprendra les animaux récupérés au fil de vos missions. La plupart des opérations sur la Mother Base exige des matériaux que vous pourrez dénicher au fil de vos missions. Les missions sont plus que jamais entrainantes, et le fait de pouvoir fabriquer et améliorer certains outils vous donneront l’envie de revenir en arrière pour compléter au maximum tous les objectifs. Surtout que les environnements sont très vastes et la liberté d’action est totale ! Autant vous le dire, le nombre d’armes et de gadgets sont plus qu’honorables et ne se limitent plus à quelques boites en carton. L’apparition de soutien tels qu’un cheval, un chien ( DD ! ) ou encore la terriblement sexy Quiet vous permettent d’optimiser la réussite des missions selon ses objectifs. Le jeu s’avère haletant, profond, et doté d’une rejouabilité peu répétitive assurant ainsi une durée de vie en béton.
The Phantom Pain est tout simplement un des plus beaux jeux sorti sur console dernière génération avec ses textures photoréalistes et ses effets aux rendus très naturels. Un vrai régal pour les yeux ! Les cut-scènes sont orchestrées d’une manière cinématographique très poussée : mouvements de caméras et cadrages font parties du B-A-BA cinématographique. La caméra entièrement orientable lors des cinématiques est bien sûr au rendez vous. De quoi admirer les magnifiques courbes de la mystérieuse Quiet, la snipeuse en tenue très légère : true story.
L’aspect cinématographique se ressent jusqu’à la bande son, sublimement orchestrée, accentuant cet aspect. L’atmosphère sonore fourmille de détails aiguillant le joueur durant les phases d’infiltration poussées où n’importe quel détail, notamment sonore, est crucial et a vraiment sa place pour venir à bout des objectifs. Une flopées de cassettes audios sont collectibles au fil de votre progression. Celles-ci, bien cachées, permettent au joueur d’écouter des morceaux pop rock voir new wave des années 80, un vrai délice conférant une identité inimitable au titre.
