Sept ans, c’est le nombre d’années qui sépare l’excellent The Last of Us, paru sur Playstation 3 de sa suite ultra attendue : The Last of Part II. Après quelques déboires au sein de Naughty Dog, entre la scénariste Amy Hennig évincée du studio, la démission de Christophe Balestra, le vice-président et fondateur du studio, et finalement la démission en 2017 de Bruce Straley, qui était aux commandes du premier volet, Naughty Dog dévoile un autre visage depuis quelques années. Neil Druckmann est désormais vice-président et très proche de la blogueuse féministe Anita Sarkeesian qui a énormément influencé le scénario de ce deuxième volet ! En bien ? Voyons ensemble de quoi il en retourne dans notre test, les amis !
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Avant tout, sachez que Sony a imposé des interdictions strictes par rapport à ce qu’on peut écrire dans notre test, nous ne détaillerons ici que la partie du jeu qui concerne Ellie, absolument aucun spoil d’éléments majeures du scénario, et encore moins par rapport à des personnages que le joueur incarne l’autre moitié du jeu !
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Les évènements de The Last of Us se déroulent 5 ans après le premier volet. Au début du jeu, on retrouve Joel et Ellie de retour chez Tommy et Maria qui ont réussi à développer une énorme communauté de survivants : Jacksonville. Une communauté qui ne manque de rien, autosuffisante en énergie et de nourriture via la centrale hydro-électrique du premier épisode et la permaculture ! Une sérénité vite troublée et qui impactera à jamais les vies des protagonistes du premier volet et leurs amis ! Vous n’en saurez rien de plus, tant les événements sont importants et très discutables.
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En effet, le premier volet nous fixait comme objectif de trouver un remède à l’infection cérébrale par Cordyceps, tout en développant avec brio la relation entre les deux protagonistes, ce deuxième volet opte plutôt pour le relationnel. On est souvent plongé dans des flashbacks insipides à cause de certains événements, qui cassent le rythme du jeu et frôlent parfois l’ennui. Un sentiment de tirage en longueur palpable dans le tier du jeu.
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The Last of Us Part II tourne autour des thèmes de l’amour et la vengeance, et évince tout simplement l’aspect viral du premier volet. Nous sommes alors embarqués dans des méandres amoureux et relationnels, des quêtes de vengeances primaires desservies par un agenda SJW omniprésent ! Le scénario s’attarde énormément sur des sujets comme le féminisme, l’homophobie, la transphobie et l’extrémisme religieux. Cela manque parfois de cohérence, comme le passage où Ellie et sa compagne visitent une synagogue pour y chercher de l’essence, le feu dans les ténèbres si vous aimez les symbolismes.
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Alors que l’église chrétienne du premier volet était le repaire de Bill et était jonché de magazines porno, de bouteilles d’alcool et une armurerie conséquente, ici la synagogue est immaculée et regorge de dialogues sur le judaïsme et fait un parallélisme aux survivants du virus et ceux de l’holocauste. Ce prosélytisme et cet agenda politique n’enrichit pas vraiment le fond du jeu, c’est même plutôt moralisateur et pompeux. Clairement, The Last of Us Part II ne brille pas par son scénario, qui fera débat auprès des joueurs.
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En termes de gameplay, ce deuxième volet propose exactement la même formule que le premier épisode, et y incorpore quelques petites nouveautés. Le principe est le même, il faudra privilégier la furtivité, en utilisant les armes à disposition et objets offensifs à fabriquer en ramassant les éléments nécessaires, dans les recoins, armoires, tiroir ! Niveau fouille, le jeu propose d’énormes environnements, des maisons et buildings à explorer ! Parmi ces éléments récupérables, on peut aussi trouver des munitions, rares en fonction du niveau de difficultés et des collectibles très bien cachés ! Ces collectibles sont un peu moins inspirés que les comic books du premier épisode, on a ici plutôt des cartes à collectionner au design pas très fouillé, ainsi que des pièces de monnaie de chaque état américain !
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Grosse nouveauté du jeu, on peut désormais sauter et ramper, et même si c’est assez rigide, comme le gameplay, ça ouvre pas mal de nouvelles possibilités pour explorer ces vastes environnements. Comme promis par Naughty Dog, une phase open world dans Seattle attend les joueurs, mais malheureusement, cette partie dure à peu près 1h30 avant d’être complètement explorée, missions secondaires incluses ! C’est un peu court malheureusement, car le jeu, malgré ses vastes environnements, reste un couloir géant, où une porte peut sonner l’arrêt d’une zone et le début d’une autre, tant pis si vous n’avez pas eu l’occasion de fouiller partout, vous pourrez le faire avec une nouvelle partie plus, ou via la sélection des chapitres !
La phase en bateau est du même acabit, cela ne représente que quelques heures de jeu et suit le cheminement en ligne droite, même si on peut s’arrêter pour fouiller par-ci par-là, ce n’est pas du tout la même expérience qu’avec le bateau dans God of War par exemple ! Par contre, l’introduction de la corde s’avère plus utile tout au long de l’aventure et permet de franchir des zones inaccessibles, mais aussi de découvrir des zones un peu cachées, qui regorgent souvent des munitions et objets à collecter ! Sur le même principe, les portes électriques demandent une source d’énergie, il faudra donc parfois lancer la rallonge derrière un grillage pour pouvoir avancer. Oui, c’est incroyable.. Blagues à part, le gameplay semble être à l’époque PS3, et ce n’est pas les phases de shoot et de combat rapprochés, brouillons, qui vous feront changer d’avis !
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Le bestiaire se voit enrichi de trois nouveaux types d’infectés, l’un plus vicieux et difficile à repérer, un deuxième qui déploie du gaz meurtrier et le dernier que l’on voit une seule fois et dont je n’en dirais pas plus pour ne pas vous cacher l’énorme surprise ! Les factions ennemies, une organisation anarchiste qui s’est battue contre l’armée et un culte religieux sectaire, font des rondes avec des chiens qui suivent votre odeur ! Contrairement à ce que Naughty Dog avait annoncé, il est impossible de les éviter, il faudra tuer les chiens pour rester furtif. Aussi, le fait de tuer un chien n’aura absolument aucune conséquence sur la suite du jeu et du scénario, contrairement à ce qu’avait dit Julien Chieze !
Le monde de The Last of Us Part II regorge plus que jamais de dangers ! Heureusement, vous avez un arsenal conséquent, presque calqué du premier épisode, et avec seulement des nuances, au même titre que leur modifications. Par contre, quand vous trouvez un établi pour les améliorer, toutes les animations de customisation sont super stylées. Le soucis du détail est hallucinant dans le jeu, comme en atteste les expressions faciales qui changent en permanence ! Dommage que certaines textures sont recyclées comme vous pouvez le voir dans les captures d’écrans !
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Mais pas de panique, le jeu reste globalement à couper le souffle au niveau visuel, avec une bonne variété de décors, le tout est fluide, super net et détaillé ! On évolue dans un monde post-apocalyptique réussi et simplement magnifique ! De plus, le level design est beaucoup plus complexe que le premier épisode et offre vraiment une immersion dans un monde chaotique avec beaucoup plus de recoins et de verticalité ! C’est un vrai bonheur pour les yeux.
Le design des créatures est toujours aussi horrifique, mais les personnages humains sont moins réussis. En effet, après que Ellen Page se soit plaint que Naughty Dog aie utilisé son visage pour Ellie, Naughty Dog a changé le visage d’Ellie et les personnages féminins ont subi un design très particulier aussi. Sous le joug idéologique d’Anita Sarkeesian, les personnages féminins sont ultra masculins et dénués de grâce esthétique. C’est une façon de combattre le patriarcat et l’image parfait des femmes dans le monde vidéoludique selon les déclarations de Sarkeesian.
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Au niveau du son, les doublages, même en français, sont très réussis ! L’interprétation des doubleurs est juste et fait mouche la plupart du temps. Je suis malgré tout beaucoup moins fan de la voix de Ellie, plutôt grave et rocailleuse, comme un vrai bonhomme ! Les musiques sont toujours aussi belles, et les phases où l’on joue de la guitare proposent quelques petites compositions touchantes ! Comme des moments de répits dans ce monde en proie au pire !
Par contre, il n’y a pas vraiment de musique pour nous accompagner durant toute l’aventure, malheureusement. Quelques pistes de musique ambiant auraient vraiment rajouté un petit quelque chose aux émotions que le jeu essaie de nous transmettre avec parfois un peu de peine. Ou tout du moins, pour couvrir le son de la Playstation 4 qui souffle comme jamais !
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- Une direction artistique en béton
- Des graphismes incroyables
- Des petits ajouts de gameplay intéressants
- 30 heures pour en venir à bout
- Les expressions faciales sont réussites
- Un level design élaboré et bien pensé
- La customisation des armes
- Les nouveaux types d’infectés
- Une IA très correcte
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- Un scénario qui va clairement en diviser plus d’un
- Des thèmes moins passionnants que dans le premier volet
- Un agenda SJW poussif
- Des phases qui tirent en longueur
- Le design des personnages féminins, pas très esthétique
- Une bande son sous exploitée
- Des phases de combats parfois brouillonnes
- Le monde ouvert de Seattle, trop petit
- La barque n’est pas assez exploitée
- Un gameplay plutôt rigide, calqué sur le premier volet de 2013
- Des personnages secondaires auxquels on ne s’attache pas
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