Nous vous en parlions, les fan de show télévisuels japonais et de jeux de courses improbables ont été entendus avec la sortie de Nippon Marathon.
Nous avons eu la possibilité de tester l’early access Steam chez GameActu, voici le bilan de notre expérience.
En préambule, il est important de savoir que votre serviteur qui écrit ce test est un gros fan du Japon, qu’il aime Cowboy beebop et Evangelion, qu’il construit ces mechas importés du Japon, qu’il a visité le pays pendant un mois, regardé les showTV le soir quand il rentrait à l’appartement et que sa chaîne de restaurant préférée est Coco-Curry.
Allez, lançons la preview!
Tout démarre sur une animation de logos avec une voix japonaise criarde qui parle mal anglais (Animations que vous ne pourrez jamais couper même après avoir lancé le jeu deux fois)
Les personnages vous sont présentés rapidement dans un splitscreen aux couleurs acidulées.
Puis une page affiche une jeune femme avec un jetpack, des cheuveux verts, dans un style graphique manga, accompagnée d’un texte « humoristique » avec l’indication de tourner les pages. Vous tournez. Vierge. Vous tournez. Vierge…11 fois.
Et? et….il faut cliquer où pour avoir le menu du jeu?
*souffle*
Après avoir pressé sur toutes les touches du clavier, le menu apparaît avec 2 modes sur 4 verrouillés, StoryMode et PartyMode (EarlyAccess Oblige).
Si vous décidez, comme moi, de cliquer pour savoir si une date de sortie est prévue pour ces modes. Retour Windows. Le jeu se ferme.
*souffle*
Steam. NipponMarathon. JOUER.
Tout démarre sur une animation de logos avec une voix japonaise criade qui parle mal anglais (Animations que vous ne pourrez jamais couper même après avoir lancé le jeu deux fois)
Les personnages vous sont pré… *presse la touche espace*
Puis une page affiche une jeune femme avec un jetpack, des cheuveux verts, un style graphique manga et un texte « humo…vous appuyez nerveusement sur toutes les touches dont *espace*.
Le menu apparaît, vous choisissez le seul mode de jeu disponible « Versus ».
Même seul, le jeu vous propose des IA pour gérer vos 3 adversaires ce qui est un bon point (on s’accroche à ce que l’on peut). Vous choisissez votre personnage parmi la quantité astronomique de 4 héros différents : l’homme homard J DARWIN, la grenouillère licorne d’Elizabeth Nishibori, Zenbei “Xen Bae” en écolière ou encore l’homme chien, Snuguru Maestro.
On ne peut qu’admettre que le roster de base est original à défaut d’être quantitatif et bien modélisé. Peut-être est-ce une question d’optimisation?…qui c’est… Continuons!
Vous aurez le choix de faire une course unique, un semi marathon ou un marathon complet à travers le Japon. C’est un point fort du jeu car il dépeint de zones typiques du japon avec des personnes typiques: des moines, des pécheurs, des shiba inu en liberté ou encore des fan de Jpop. Malheureusement, à l’image de vos avatars, les mondes sont modélisés de manière très sommaire et texturés de manière grossière. On comprend vite que le but du jeu n’est pas de faire dans l’immersion ou le réalisme mais dans…
…dans quoi?…le gameplay?! Forcément! Le gameplay.
Le jeu consiste à faire courir 4 personnages en vue de dessus à travers un circuit assez conséquent et leur faire rencontrer une multitudes d’événements et d’obstacle à éviter.
Simple. Et ce qui est simple est souvent efficace! N’est-ce pas ?
*souffle*
J’ai même branché une manette XboxOne pour éviter de penser ce que je vais dire !
Le jeu est à peine jouable. Le gameplay est égal au graphisme, sommaire et on ne sait pas où il veulent en venir.
Les collisions avec les obstacles sont brouillonnes et très peu lisibles. De plus, la publicité du jeu avait tournée autour des animations de type « poupée de chiffon/ragdoll » or ces animations sont non seulement pas si drôles que ça mais en plus elles vous empêchent de vous relever rapidement pour continuer la course.
Les power-up à ramasser façon « » »MarionKart » » » sont logés dans d’hideuses boites transparentes et en plus de çà, ils ne sont pas funs à utiliser.
Et pour couronner le tout, le jeu se permet de freezer par moment. Non mais je rève. Enfin. Je cauchemarde.
Je…
*souffle*
… Je déteste détruire un jeu, je préfère passer plusieurs heures, l’essayer à plusieurs moments, dans toutes ses formes, solo, multi…
Mais dans notre cas ici, malgré tout ça… je ne peux qu’être en colère devant ce jeu si irrespectueux des joueurs.
On dirait un concept sorti d’une réunion trop tardive où, Bertrand, de retour du japon, a inspiré Gerard, le patron du Studio, en lui racontant ses soirées saouls à Osaka. Des fois, il vaut mieux dormir un bon coup, prendre un grog et revenir sur ses idées au lieu de perdre du temps à développer ce genre de jeu à la limite du manque de respect du joueur et… du peuple nippon.
En résumé, je ne sais pas où va atterrir cet early access, dans quel niveau de finition le jeu va sortir. Le chemin semble long, très long comme un marathon complet déguisé en homme homard. Difficile de dire si ce jeu qu’on dirait sorti de l’esprit de Takeshi Kitano est dans l’optique d’éclore en papillon ou mourir étouffé dans sa chrysalide verte fluo.
Et dire que je ne vous ai pas reparlé de cette voix…cette voix japonaise criade qui parle mal anglais…cette voix…qui revient…toujours…TOUJOURS…à chaque instant….comme un Oni dans l’oreille….à hurler des commentaires inutiles et forçant l’enjaillement…non…je ne vous en ai pas reparlé…et je le ferai pas. Je ne perdrai pas ce temps.